Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Une plume de Vérité
18 janvier 2015

Et Sauron attendait : Théoden et Grima

GeT

Le Poète s'en vient ici pour vous conter la Belle histoire d'un Roi qui était noble et grand en le soir de sa vie. Son joug était fort doux et ses sujets l'aimaient. Sa filleule cherie, la triste Eowyn veillait farouchement sur son âge avançant tandis que Theodren son tendre fils aimé grandissait brillament en prince hardi et preux. Oh qu'il en était fier, ce bon roi Théoden, souverain de ces Beaux Cavaliers du Rohan, force vive des Hommes et cauchemar de ceux qui le Laid adoraient. Car en ces temps d'Histoire la noirceur corrompait la Terre du Milieu.


Et Sauron  regardait.


Pour ces visées obscures il avait en ses rêts piègé Saroumane de Blanc encore paré mais à sombre ambition, qui se voyait déjà au côté du Prince des ténèbres régner. Oui mais les noires armées étaient alors si faibles face aux Beaux Cavalier chevauchant au Rohan. Les attaquer de front, la tête haute et fière n'était pas une option, ne fut envisagée en l'aveugle folie du Seigneur des Anneaux.

Et Sauron attendait.

Or il advint que l'un de ces Beaux Cavaliers vint à tomber alors que l'Orc il combattait. Il ne mourru pourtant, l'Orc au bras retenu par le cri résonnant du dieu à l'oeil en feu. Il fut fait prisonnier. Conduit à Saroumane corrompu corrupteur dont la noire magie emplie de Mots perfides imageant un poison lentement s'insinuant dans le coeur de ce Beau Cavalier du Rohan qui se mit à flétrir, qui se mit à noircir. Son Beau évanouit, sa substance volée, une mue imposée pour le faire venin et aller l'imposer en le faisant fort Laid. Car le beau répugnait Saroumane l'odieux et sa sombre magie visait à le détruire.

Et Sauron regardait.

Ainsi naquit Grima, la langue de serpent. Ainsi fut-il crée par Saroumane en Noir se cachant en le Blanc. Ainsi fut-il jeté en terre du Rohan. Ainsi Beau Cavalier devint langue perfide. Savourez le tragique en cette âme volée dont l'Homme se méfiait. Mais Roi en sa bonté Théoden est naïf et souhaite laisser à Grima l'apeuré chance d'être écouté. Mais de la bouche du vaisseau habité par le laid Saroumane sortent mots affutés qui attaquent les plaies non assumée du Roi qui au gré de ce temps qui le fit grisonnant et l'affaiblit des ans, oublia d'affronter sa propre vérité.

Et Sauron attendait.

D'une langue fourchue à la musique habile, le sbire du laquais, Grima le persifleur parvint à se frayer un chemin dans l'esprit du bon roi Théoden. Et de là peu à peu, à coup de mots pervers, illusionnant le vrai, il découvrit les clés de l'âme ce Roi qui se croyait si fort en s'oubliant si faible. Défenses fendillées de mots écho de maux. Murailles égratigné pour le Beau dilluer. Bouclier enfoncer pour le sombre exposer.

Et Sauron regardait.

Peu à peu fut le Roi vidé de sa substance. Son âme s'assécha. Sa raison vacilla. Ses passions s'assombrir. Il ne resta bientôt plus de lui que cette ombre, écho des temps jadis où le Roi était bon. L'ombre du fier et noble Roi des Beaux Cavaliers chevauchant au Rohan. Et le tragique ici est dans le simple fait qu'il se pensait pareil, ne se voyait changer. Qu'il lui semblait toujours être resté le même. Il ne comprenait pas d'ou venait la constante lassitude en son coeur, perpetuelle fatigue, méfiance sans fin. Il ne les voyait pas dans le Laid de Grima dont la voix lui chantait les faux accents du Beau de ces Mots imitant à loisir ses maux. Et la triste Eowyn sans fin versait des pleurs sur son Roi bien aimé qu'elle voyait se corrompre.

Et Sauron attendait.

Sa perfidie haineuse s'amusa à frapper de nouveau le Rohan quand l'Orc au bras levé ne se vit arrêté et pris en sa bassesse la vie de Théodren, Prince non couronné qui déjà assumait le fardeau de son père prisonier du Laid sans jamais retourner sa peine contre lui. Déjà Roi couronné, souverain d'une vie que l'oeil en feu, rieur, ici lui arracha, portant à Théoden un coup si douloureux qu'en les Mots de Grima il se réfugia plus profond que jamais.

Et Sauron se gaussait.

En son esprit méchant, le Rohan était mûr, il n'avait plus alors qu'a choisir le moment où aller le cueillir. Il voulut savourer l'hallali de sa proie avant de se lancer en l'ultime curée. Ici fut son erreur, le Perdu aime à voir la douleur qu'il vous fait avant de décider d'enfin vous achever. Mais là, pauvre de lui, l'espoir soudainement surgit de la forêt. le Pélérin en gris emméné par Gripoil, le Roi des Méaras, en terre des Cavaliers. En terre de Beauté corrompue par le Laid. Le noble Mithrandir à la cape grisée des Compagnons Jurés du Porteur de l'Anneau, dissimulant ce Blanc qu'il avait accepté. Ses compagnons étaient Grand-Pas son propre Roi, Gimli coeur de géant et l'elfe Légolas, celui dont l'oeil est clair. Ils parvinrent à jouer le garde qui laissa au Mage son baton. Ils furent alors conduit au fâné Théoden, avant Roi du Rohan et ici pauvre hère, jouet de Saroumane à la sombre livrée qui s'exposait en Blanc.

Et Sauron attendait.

Grima à ses côtés, Théoden agressé par l'odieuse présence d'un Roi qui était vrai, d'un Sage de beauté, d'un Héraut de la vie et d'un Oeil de raison voulu se refugier dans les noires ténèbres et tenta de chasser le Pélerin en Gris et Belle compagnie. Mais le Mage de Blanc, se dépouilla du gris, assuma son pouvoir et leva son bâton, dévoilant Saroumane au travers de l'esprit du bon roi Théoden. La lutte s'engagea, le Blanc contre le blanc, l'enjeu était les Beaux Cavaliers du Rohan.

Et Sauron regardait.

La lutte fut ardue et la victoire amère pour Gandalf le blanc arraché à son gris. Mais elle fut acquise, Saroumane chassé. Et le Roi libéré degaina son épée en voulant se venger en sa juste colère d'avoir ête berné. L'ennemi était là, sous les traits de Grima a la perfide langue qui avait violé du Roi la noble essence. Mais Grand-Pas était là, interpella le Roi : "Monseigneur écoutez, je veux pour vous servir vous dire Verité. Grima en sa laideur est sinistre pantin, autant que Saroumane est fort manipulé par cette sombre main, celle du Dieu dont l'Oeil aujourd'hui est fixé sur l'acier de l'épée que vous tenez en main, savourant la victoire que vous lui concédez. Vous étiez ce pantin qu'ici vous voulez tuer pour expurger vos haines. Majesté entendez mes mots qui sont Amour : Vous vous étes piégés vous-même en votre esprit et vous avez offert au perfide Grima les clés de la victoire qu'il a acquis sur vous. Regardez le miroir apposé par mes mots sur votre âme en colère. Ne faîtes l'injustice qui vous rendrait petit. Trouvez en votre coeur la force du Pardon qui vous libérera de la haine poison.

Et Sauron attendait.

Théoden était Roi, Théoden était grand. Il entendit Grand-pas, dont les mots étaient sages et rengaina l'épée sans que le sang ne coule. Théoden était Roi et il était trop fier pour aller s'incliner devant le Beau Grand-Pas non encore couronné. Mais il le regarda comme un frere bien aimé et l'accueilli alors de grand coeur en sa cour, lui et ses compagnons. Grima fut exilé. Sur ses pieds envoyé loin des terres du Rohan et entrepit alors son chemin de retour vers le noir corrupteur qui regnait sur son Laid. Gandalf souriait.

Et Sauron enrageait.

 

Après relecture de l'entrée précédente, car non ici je ne me contredis pas, un écho de ce texte sous sa veritable forme est à voir ici : Et Sauron attendait : Le venin

 

J'ai choisi, au final, de converser la forme de récit d'apparence prosaique. Elle est moins mélodique et incite plus à la reflexion. La forme épique de ce texte est une musisque qui vous porte trop loin du sens des mots à mon goût.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Une plume de Vérité
Publicité
Une plume de Vérité
Archives
<iframe src="http://www.tipeee.com/embed/project/120787?display=tipbox" allowtransparency="true" width="100%" height="225"></iframe>
Publicité